« Partager des projets pour découvrir des solutions, des innovations ».
Nous avons participé à l’Open de la Transition Ecologique et Energétique organisé par Bretagne Compétitivité avec la Région Bretagne, la CCI Bretagne et l’ADEME.
Cette journée était placée sur signe de conférences inspirantes, de rencontres passionnantes et de la mise en avant de projets innovants pour une Bretagne résiliente via la remise des prix Crisalide éco-activité et Cleantech Open France !
Voici un aperçu des instants choisis de cette journée :
Remise des prix Crisalide Eco-activité #16 et Cleantech Open France
OdysséeLab lauréate du trophée Cleantech Open France
Nous avons eu la grande joie de recevoir le trophée Cleantech Open France pour notre dispositif de drainage et irrigation permettant des économies d’eau significatives.
Nous avons pu présenter nos solutions ODISI et EQUISI tout au long de la journée : innover pour préserver l’eau avec OdysséeLab !
Vous avez découvert notre innovation brevetée de nappe drainante pour la rétention et l’irrigation goutte à goutte des végétaux. Cette solution éco-conçue gère efficacement les eaux de pluie pour des applications variées : toitures végétalisées, massifs buissonnants en milieu urbain ainsi que les sols équestres et terrains de sport engazonnés.
Une solution qui permet aux villes de mieux retenir l’eau lors des averses et d’irriguer les végétaux pendant les périodes de sécheresse, contribuant ainsi à la biodiversité, à la lutte contre les îlots de chaleur urbains et à une gestion durable des ressources en eau.
OdysséeLab coup de cœur Crisalide
Nous étions nommés à la remise des prix Crisalide pour la catégorie « Territoires durables et biodiversité« . Merci à Crisalide pour le parcours d’accompagnement et la formation au pitch.
Nous avons été touchées par la dynamique territoriale très forte et la qualité des projets soutenus dans les 6 catégories : bravo à ces entreprises !
Sur 76 entreprises candidates, 35 nommées et 6 gagnantes avec une diversité d’idées remarquables : Ty Waste, Esperen , Paradoxal Surfboards, Phoner , Marine Weather Intelligence, PackGy
Conférence inspirante de Yannick Roudaut :
« la re(low)calisation, ou comment développer sa résilience »
Ce « décloisonneur intellectuel » nous annonce non pas une transition mais bien une rupture, une bifurcation ! Un changement de modèle économique comme ceux, historiques, de la sédentarisation avec le début de l’agriculture, de la colonisation à la renaissance, du boom technologique suite au moyen âge…
Ce qu’il y a de commun avec ces bifurcations, c’est qu’elles sont difficilement crédibles par les contemporains du monde qui les vivent. Actuellement, nous sommes à la fin du monde moderne et nous ne sommes incapables d’imaginer ce qui va surgir.
D’où l’importance d’avoir un état des lieux clair sur la situation du monde actuel, de faire cet exercice de lucidité : de le mettre en lumière. Car quand on éclaire l’obscurité on n’a plus peur, on peut avancer et trouver des solutions.
Actuellement, l’humain a une très mauvaise gestion des ressources naturelles engendrant le changement climatique. Nous avons besoin de la biodiversité, de collaborer avec notre écosystème. Aujourd’hui l’humain est en position de parasite, l’humain n’est plus central dans l’écosystème : les espèces n’ont pas besoin de lui pour survivre.
Or le coût de la non-adaptation au changement climatique est plus cher que le coût de l’action !
Ce qui est vécu comme une contrainte devrait être vu comme une opportunité de développement.
La société humaine actuelle n’est pas résiliente, nous sommes en flux tendu (eau, énergie, alimentation…). Il y a urgence à relocaliser les activités : cela peut couter plus cher mais c’est le cout de « l’assurance » pour être plus résilient à une rupture de chaine logistique par exemple.
L’inattendu nous oblige à agir, moins on anticipe, plus il y a d’incertitude. L’incertitude fait partie de la vie or le surgissement d’évènements inattendus est sources d’incertitude, peurs…
Le système actuel n’est pas résilient : nous dépendons énormément de l’eau (disparition des glaciers, plus d’eau pour rafraichir les centrales nucléaires, l’IA consomme énormément d’eau, besoin d’énergie pour les serveurs).
De nombreuses sociétés cherchent une solution, un chemin. Une proposition de produit, de valeur, un changement de consommation pour un monde plus résilient.
Ont été notamment citées :
- le transport à la voile (Sailcoop, Towt, Grain de sail)
- le retour de la consigne (Bout’ à Bout’)
- le développement du low-tech : comment assurer la pérennité du modèle économique en utilisant le moins de ressource possible ? Plus de Do It Yourself – DIY : réparer, local-réparable !
- Création de filière utilisant de nouveaux matériaux : Kairos, filière lin & chanvre, Gwilen réutilisation de la vase des ports, Greenfib 100% biosourcé composants de granulés extrudables.
- Sooruz combinaison de surf matières recyclées (coquille d’huitres, pneumatique, filet de pêche de l’océan, bouteille plastique recyclée). Le tout sans brevet : la composition est en Open source pour que les grosses entreprises reprennent ce système : Sooruz renoncent à une croissance économique rapide pour leur engagement – être utiles.
L’action rassure et donne foi en l’humanité : la nature ne s’arrête jamais d’innover.
Créer un écosystème en capacité de s’adapter « la résilience repose sur une dynamique permanente »
L’intérêt des initiatives citées, si petites ou grandes soient-elles, permettent de porter l’espérance d’un monde différent. C’est l’inattendu qui surgit quand on créé ses conditions du surgissement et en allumant des mèches, on ouvre le champ des possibles.
Il n’y a pas de feuille de route : se mettre en mouvement, collaborer, agir et se laisser surprendre.
Table ronde « les entreprises face aux enjeux de l’adaptation »
Emily Duthion, SCIC EnR Bois Energie
Ronan Caradec, Cool roof
Violaine Lepousez, responsable du pôle Adaptation et Résilience, Carbone 4
La table ronde a illustré le besoin de se mettre en mouvement et d’identifier les acteurs en capacité de créer « une chaleur de territoire ».
La diffusion de formule Do It Yourself – DIY comme Sooruz ou Cool Roof qui permettent la diffusion de connaissance même sans gain financier direct.
Le besoin d’accompagnement des entreprises sur les risques climatiques : de transition (leviers de réduction, atténuation au sein de l’entreprise) et risques physiques (comment le climat va l’impacter)
Il va falloir trouver des solutions pour continuer à travailler sur site quand il fait plus chaud par exemple : résistance des machines, péremption des stocks, santé des employées…
Comment assurer sa continuité d’activité dans un monde changeant ?
Quelques étapes clefs :
- Identifier en interne une ou des personnes intéressées par ces sujets et sanctuariser son temps, prévoir des formations (méthode Ocara de carbone 4 par exemple), utilisation des données publiques de l’ADEME…
- Construction du diagnostic, discussion avec les voisins géographiques, ses paires sectoriels
- Identifier des actions : ateliers dans l’entreprises en réunissant les différents métiers.
- Hiérarchiser les risques, actions et les programmer dans le temps
Raisonner système est indispensable pour avoir une continuité des activités.
Idées fortes :
- Viser un objectif long terme pour revenir à des objectifs concrets
- Innovations au service des plus démunies qui sont celles et ceux qui souffrirons le plus
- Faire du changement climatique un objectif commun et l’apporter dans tous les milieux